Pourquoi votre communication part dans tous les sens (et comment reprendre le fil)

Vous postez sur les réseaux, publiez des contenus, tentez de rester “visible”, et pourtant… ça ne donne rien. Ou si peu.

Et c’est souvent là que le doute s’installe :
“Je ne suis peut-être pas faite pour ça.”
“Je dois manquer de discipline.”
“Je suis trop irrégulier.ère…”

Mais si on prenait le problème à l’envers ?

Et si le vrai souci n’était pas vous, mais la façon dont votre communication s’est construite — ou plutôt, désorganisée — au fil du temps ?

Pas de stratégie claire.
Trop d’idées en tête.
Une pression constante à “poster quelque chose”.

Aujourd’hui, on va remettre un peu d’ordre dans tout ça.
Et surtout : vous aider à retrouver du sens, de la clarté… et un peu de souffle.

Le problème n’est pas vous : c’est le flou stratégique

Quand la communication devient une source de fatigue, ce n’est pas une question de volonté ou de rigueur.
C’est souvent qu’on agit sans cap précis.

Vous voulez être visible ? Alors vous postez.
Mais comme vous ne savez pas exactement pourquoi vous postez (ni pour qui, ni pour dire quoi), vous publiez un peu tout, un peu partout, un peu tout le temps.

Et en face, il ne se passe… rien.
Ou très peu.

Vous regardez ce que font les autres, vous tentez de suivre les tendances, de plaire à l’algorithme.
Vous vous lancez dans un Reel ici, un carousel là, un post “engageant” par ici…
Et vous finissez à bout de souffle, avec la désagréable sensation de vous disperser.

🔎 Imaginons une sophrologue qui poste un jour sur les bienfaits de la respiration, puis le lendemain un mème humoristique sur les enfants, puis une citation de développement perso, puis une promo d’atelier…
Résultat ? L’audience ne comprend plus ce qu’elle fait. Et donc… Pas de confiance, donc pas de confirmation

Quand la communication manque de structure, elle devient contre-productive.
Elle consomme votre énergie sans nourrir votre activité.
Et c’est là que s’installent la démotivation, la perte de confiance… et la tentation d’abandonner.

2. Pourquoi c’est (presque) normal

Si votre communication part dans tous les sens, ce n’est pas un échec personnel.
C’est la conséquence logique d’un écosystème saturé, rapide, souvent culpabilisant.

Et c’est normal d’en être arrivé là. Voici pourquoi.

🔁 Vous n’avez pas de vision globale

Quand on communique “à la tâche” — c’est-à-dire en se demandant chaque matin : “Qu’est-ce que je pourrais bien poster aujourd’hui ?” — on finit par tourner en rond.

Sans cap stratégique clair, tout devient réactif.

🎯 Si votre objectif du moment est de remplir un atelier, mais que vos contenus parlent surtout de vos valeurs ou de votre parcours, il est logique que les inscriptions ne décollent pas.

La vision stratégique, c’est ce qui vous permet de faire le tri entre ce qui vous amuse et ce qui vous fait avancer.
Et ce tri, il n’est pas toujours facile à faire quand on a la tête dans le guidon.

📱 Vous consommez trop de contenus… et pas toujours les bons

À force de scroller Instagram ou LinkedIn, vous voyez passer des tonnes de formats, d’idées, d’injonctions.
Certains vous inspirent, d’autres vous déstabilisent.

Et sans vous en rendre compte, vous vous mettez à copier (ou fuir) des choses qui ne sont pas faites pour vous.

💭 Si vous êtes thérapeute et que vous voyez une coach business publier 4 fois par jour des stories dynamiques… vous pourriez vous dire qu’il faut faire pareil. Sauf que ce rythme n’est ni utile ni adapté à votre posture.

Votre communication ne doit pas ressembler à celle des autres. Elle doit servir votre projet, vos clients et votre manière d’exercer.

⚠️ Vous êtes piégé.e par la comparaison… et l’urgence

Le syndrome de l’objet brillant vous parle ?
Ce réflexe qui vous pousse à tester chaque nouvelle tendance, chaque nouveau canal, chaque format à la mode ?

C’est un biais cognitif bien connu, et il touche tout le monde — surtout quand on manque de repères stables.

🧠 Il suffirait qu’une nouvelle fonctionnalité débarque sur Instagram pour que vous vous sentiez “obligé.e” d’en faire un post — même si ça ne vous parle pas, même si ça ne sert pas votre audience.

Résultat : vous tombez dans une communication “à réaction”.
Vous répondez à ce que vous voyez, à ce que vous ressentez, à ce que vous croyez “devoir faire”.

Mais votre énergie y passe… pour très peu d’impact.

3. Comment on reprend le fil

Reprendre le fil de sa communication, ce n’est pas tout arrêter pour tout recommencer.
C’est simplement revenir à l’essentiel, se réaligner, et remettre de l’intention là où il n’y a plus que de l’automatisme.

🎯 Reconnectez-vous à votre objectif du moment

Pas “vos objectifs de l’année” ou votre vision à 10 ans.
Juste ce que vous cherchez à obtenir maintenant.

• Vous voulez remplir un atelier ?

• Trouver de nouveaux clients en direct ?

• Lancer un programme collectif ?

• Faire connaître un nouveau service ?

🔎 Imaginons une consultante qui lance un accompagnement individuel. Si ses contenus parlent uniquement de ses valeurs personnelles, sans jamais évoquer les résultats concrets qu’elle aide à obtenir, son audience ne fera pas le lien.

Communiquer sans objectif, c’est comme marcher sans destination : on se fatigue vite, sans jamais avoir l’impression d’avancer.

📌 Revenez à vos piliers éditoriaux

Vos piliers éditoriaux, ce sont les grandes thématiques qui structurent votre communication.
Ce sont vos repères. Vos fondations.

Ils doivent répondre à trois critères :

• Ce sont des sujets que vous maîtrisez (expertise),

• Ce sont des sujets qui intéressent vos clients (utilité),

• Ce sont des sujets que vous aimez vraiment aborder (envie).

🔎 Imaginons une photographe spécialisée en image de marque. Ses piliers pourraient être : “l’impact de la photo dans la communication”, “l’envers du décor de ses shootings” et “les erreurs courantes à éviter quand on se prend en photo seul.e”.

Une fois que vos piliers sont clairs, vous n’avez plus à “chercher quoi dire” chaque semaine.
Vous piochez dedans, en toute confiance.

❤️ Reposez-vous la vraie question : qu’est-ce que vous aimez vraiment partager ?

C’est peut-être le point le plus sous-estimé, et pourtant le plus structurant :
qu’est-ce qui vous donne de l’énergie quand vous le faites ?

• Est-ce que vous aimez expliquer ?

• Raconter ?

• Témoigner ?

• Répondre à des questions ?

• Créer des visuels ?

• Discuter en live ?

🔎 Imaginons un praticien en shiatsu qui se sent obligé de faire des carrousels théoriques, alors qu’il adore parler en live sur YouTube. Pourquoi ne pas repartir de là, et réorganiser toute sa com autour de ces directs ?

Quand vous faites ce que vous aimez, vous devenez plus régulier.e, plus crédible, plus convaincant.e.
Et surtout : vous ne vous épuisez pas.

reprendre le fil, c’est possible (et même souhaitable)

Si votre communication part dans tous les sens, ce n’est pas une fatalité.
Ce n’est pas un “manque de motivation”, ni un “problème d’organisation”.

C’est juste que vous avez perdu le fil — et c’est normal.
Parce que trop d’infos. Trop de pression. Trop d’injonctions à faire “comme il faut”.

Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on peut reprendre le fil, pas à pas.

👉 En retrouvant le cap : vos objectifs, vos priorités, vos intentions.
👉 En vous reconnectant à ce que vous aimez vraiment faire.
👉 En utilisant une petite boussole stratégique, chaque fois que vous doutez.

Ce n’est pas magique. Ce n’est pas parfait.
Mais c’est plus simple, plus fluide, et surtout… plus vous.

Et ça, dans la durée, c’est ce qui fait vraiment la différence.